Briançon, navrantes anecdotes.

Publié le par francois.ihuel15.over-blog.fr

 

S'il fallait faire une page de la ville et de ses misères il en faudrait une par jour.

Mais qui dégrade la ville ?

Mais qui dégrade la vie et celles des autres ?

 

Briançon, navrantes anecdotes.

Central Parc.

Juste à côté de la place de l'Europe.

Cet arbre est mort, majestueux il n'y a pas si longtemps il est victime de la pollution, même si nous sommes perchés à plus de 1200 mètres on n'échappe pas à l'augmentation importante de la pollution.

Destiné à être abattu avant que ses branches sèches ne tombent sur les passant de la rue Maurice Petsche. 

 

Briançon, navrantes anecdotes.

La Chaussée.

Ou rue de la République à Briançon, de très forte pente je ne comprend pas pourquoi on n'a pas encore limité le tonnage des véhicules l'empruntant en dehors de ceux qui y sont contraints par desserte incontournable.

Ce semi-remorque de 42 tonnes, qui monte cette rue particulièrement difficile à tous les points de vues, c'est le raccourci que s'accordent certains chauffeurs dit "routiers" qui vont en Italie en s'exonérant de la plus basique prudence.

Cette rue aux trois écoles maternelle et primaires, ainsi qu'un collège et un lycée, est une des plus polluées de la ville, c'est aussi la plus empruntée par les riverains.

J'avais préconisé, depuis des années, la possibilité de limiter son utilisation à l'indispensable, sans effet.

Je comprends que les travaux qui neutralisent une partie non négligeable des axes de Briançon induisent une surcharge de circulation mais, sauf erreur, le circuit "poids-lourd" qui passe par grand-boucle n'est pas impacté.

Donc ce chauffeur, un français bien de chez nous, ce qui écarte l'ignorance des lieux, se moque superbement de l'environnement et de la quiétude des autres. 

 

Briançon, navrantes anecdotes.

Comme l'entrave à la circulation.

A vingt mètres il y a un parking, pour aller retirer de l'argent au distributeur marcher cette courte distance ne doit pas être insurmontable.

Surtout, à ces gens, ne rien leur dire, ils se sentent tellement "intouchables" qu'ils ne réalisent même pas les problèmes qu'ils génèrent par cette attitude incivique.

Savent-ils ce qu'est le civisme ?

Bien entendu ça rajoute à la pollution et le "bouchonnage" des lieux en ce moment si difficiles, d'autant qu'il laisse tourner le moteur, c'est tellement pénible de tourner une clef.

On ne peut pas mettre un agent de police derrière chaque citoyen.

Je n'ai pas dissimulé la plaque ? Pour quoi faire, c'est tous les jours et tout le monde les voit, même ceux qui en font autant. 

 

Briançon, navrantes anecdotes.

Dimanche 1er 10h40 du matin.

En clair ça veut dire "moi je vous emmerde".

Comme tous les ans, les irréductibles détracteurs de la fête médiévale.

 

Briançon, navrantes anecdotes.

Enfin du positif.

Voilà une bonne initiative, pourvu que ça réussisse. 

 

Briançon, navrantes anecdotes.Briançon, navrantes anecdotes.

C'est vrai que c'est mieux.

Pour le moment de simples gravures, peut-être concrétisées plus tard par du réel.

Il est vrai que je ne suis pas de façon assidue l'évolution des travaux de réfection de la Collégiale mais je plébiscite ces derniers. 

 

Briançon, navrantes anecdotes.
Briançon, navrantes anecdotes.Briançon, navrantes anecdotes.Briançon, navrantes anecdotes.

Une réalité. (Cliquez sur les photos pour lire)

A Briançon on a la chance d'être en altitude, c'est un atout par rapport aux villes plus basses dont la couche de pollution efface les étoiles.

Malheureusement l'énorme excès d'éclairage ne permet pas de pouvoir observer beaucoup plus d'étoiles que ces villes d'en bas.

Pour ceux qui habitent aux alentours, ils constatent aussi que la pollution lumineuse de Briançon perturbe énormément l'observation du ciel de nuit, même à Cervières perché à 1650 mètres, pourtant éloignée et partiellement protégée par les montagnes la pollution lumineuse de briançon est perceptible et occultrice.

Ces villages qui éteignent leurs éclairages urbains de 0h30 à 5h30 du matin, pour justement l'agrément des observateurs, y compris et surtout les touristes qui profitent de cette altitude pour regarder ce qui leur est impossible ailleurs, ce gâchis est dommageable sur bien des points.

Et puis je me demande s'il est nécessaire de dépenser du fric à éclairer des rues désertes, comme en plein jour, qu'il y ait de quoi ne pas se casser la gueule quand on marche, même bourré, c'est une nécessité mais à ce point l'éclairage à un tel degré est parfaitement inutile.

Voilà encore une occasion de réduire des dépenses municipales, parce que là, c'est carrément du gaspillage.

Je me souvient de cette élue de Briançon - toujours en place - qui, pour supposément économiser de l'argent, avait appuyé le fait qu'il ne fallait plus éclairer nos divers monuments historiques, pour ceux qui se rappellent que ces dernier étaient largement mis en valeur, pas forcément toute la nuit mais au moins jusqu'à 0h30. 

Seul le fort des Salettes en bénéficie encore.

Et l'éclairage public urbain à l'extrême, ça coute combien ?

 

Briançon, navrantes anecdotes.
Briançon, navrantes anecdotes.
Briançon, navrantes anecdotes.
Briançon, navrantes anecdotes.
Briançon, navrantes anecdotes.

Le feu au ciel.

Cet éclairage me plait beaucoup et puis il est naturel.

Observer le ciel c'est aussi observer la vie et sa vie, pour peu qu'on soit un peu romantique et observateur entrer en réflexion sur soi ça fait du bien au mental, la nature nous offre tout ça, il suffit juste de lever la tête et d'observer, de jour comme de nuit.

Quand la combinaison des nuages s'associe au coucher du Soleil il n'y a pas un jour identique à l'autre.

Sous nos latitudes on a la chance d'avoir l'aube, l'aurore, puis le crépuscule qui durent longtemps par rapport aux pays sous l'équateur, ces moments magiques d'observation et de remise en question de soi.

Ce ciel en feu qui allume les incendies apparents des montagnes. 

 

Briançon, navrantes anecdotes.

Hélas.

La réalité quotidienne nous rattrape et se rappelle à nous à chaque coin de rue.

Ces canettes, à cet arrêt de bus de Sainte Catherine, sont là depuis quatre jours, la "faune" qui squatte ces lieux en journée rend difficile l'approche du banc, un des rares aux arrêt de bus, occupés par des non utilisateurs qui souillent ces lieux, pourquoi le remettre j'en ai fait des pages ces derniers temps.

Bien entendu ils boivent, donc ils pissent aussi, également sur place, les murs en témoignent.

Je comprends aussi que les personnels affectés au nettoyage de ces lieux soient réticents à ramasser cette merde des SDF, les odeurs de pisse humaine, en ces lieux et par cette chaleur, c'est difficilement supportable, comme image touristique il y a mieux.

Même moi, qui ramasse fréquemment des détritus pour les mettre dans les corbeilles existantes, je renonce à tripoter cette sanie.

Voilà qui justifierait aussi ce que je préconise dans une page d'il y a quelques jours, pourvoir laver là où c'est indispensable avec, surtout dans ces coins empuantis, un peu de Crésyl, ce produit c'est un peu comme un insecticide, ça repousse les "clochards".

Ah si j'avais une responsabilité en cette ville !!!

 

Briançon, navrantes anecdotes.
Briançon, navrantes anecdotes.

Chemin du Barry.

Une semaine après que j'en aie fait un petit article, non seulement ce n'est pas ramassé mais il y en a un peu plus. 

Ici comme ailleurs, par ces chaleurs estivales les odeurs nous rattrapent.

Bien que je déplore que ce n'est pas été ramassé sur ces quelques jours, je déplore surtout le colossal incivisme des pourris qui déposent leurs merdes en tous les lieux de la ville.

Ce ne doit pas être trop difficile à trouver, juste fouiller dans ces ordures déjà olfactives afin d'y trouver un indice.

Ah si j'avais une responsabilité en cette ville !!!

 

Briançon, navrantes anecdotes.

Je voulais poster une lettre....

....à l'attention de Monsieur le Maire de Briançon, la surprise est de taille.

Déjà que la poste se dégrade à très grande vitesse si les seuls points de dépose du courrier sont forcés - pour y trouver quoi ? - où va-t-on poster notre courrier puisque des deux bureaux de poste l'un n'a plus de réceptacle et l'autre n'ouvre que de façon très aléatoire de 9h30 à 16h30.

Je ne voudrait viser personne mais la présence d'une certaine catégorie de gens du voyage et ces "incivilités" - puisqu'il faut mesurer ses mots - sont troublantes.

Bien entendu je n'accuse personne, d'une part je n'ai rien vu et puis il ne faut pas être diffamatoire, je sais juste comment ça fonctionne, j'ai vécu, il y a longtemps, avec des gens du voyage (un de mes livres à venir) je sais beaucoup de choses sur certaines pratiques et  certains fonctionnements.

Ce n'est qu'une allégation, il y a tellement de causes possibles, l'éclairage excessif du Champ de Mars ne les a pas gêné en tout cas. 

Je n'ai rien vu sur le journal, ni si du courrier a été détruit, c'est très perturbant pour le fonctionnement de la société.

 

Briançon, navrantes anecdotes.

L'emprunt des sens interdits aussi.

Bien que ce soit presque une institution locale, cette désinvolture face à la réglementation est très perturbante aussi, comment apprendre à nos jeunes conducteurs un fonctionnement civique quand ils constatent en permanence ces infractions volontaires.

C'est en bas du chemin du Barry, sauf que le temps de mettre en route mon appareil le véhicule aborde la rue de la Libération 

En moyenne c'est environ deux cents véhicules par jour qui prennent sans motif ce sens interdit.

Bon, d'accord, c'est casse-couilles et ça devient rengaine, c'est bien pour ça que c'est perturbant, parce que ça perdure.

 

Briançon, navrantes anecdotes.

Et à vive allure.

Là, c'est le véhicule "Médical Izoard", sous mes yeux ce chauffeur(ard) prend le sens interdit sans même ralentir, je me dis que si un enfant ou un ados est dans le virage il risque sa vie.

En passant quelques minutes plus tard - je descends à pieds - devant la "boutique" Médical Izoard, j'ai vu ce fourgon arrêté devant la pharmacie, là où il n'a pas à stationner non plus mais quand on se permet l'emprunt d'un sens interdit le stationnement ça devient de la rigolade. 

Je suis donc entré dans cette boutique, j'ai vu un monsieur d'une trente-cinquaine d'année auquel j'ai posé la question, à savoir ce qui nécessitait l'emprunt délibéré du sens interdit ci-dessus cité.

Hésitant à me répondre, je lui ai demandé si c'est pour agrandir sa clientèle, il est vrai que dans son domaine les handicapés, y compris des accidents de la route, c'est une clientèle intéressante.

En riant un peu il confirme plaisamment.

Devant mon insistance sur cette pratique qui va à l'encontre de la réglementation et de la plus basique sécurité routière, il me dit que c'est parce qu'il est pressé, je n'en doute pas un instant, son véhicule étant garé juste en face là où les places de stationnement sont rares, raison pour laquelle il prend celles réservées de la pharmacie mais je n'en ai rien à foutre, chacun sa merde.

Je lui ai donc dis que je m'étonnais qu'il fasse passer son empressement à arriver avant de penser à la vie des autres, puisque ce chemin du Barry est emprunté par les collégiens, lycéens, riverains, tous à pieds, la vitesse à laquelle il a abordé ce chemin aurait pu générer un accident corporel si un piétons s'était trouvé devant lui.

Je ne suis pas sûr qu'il en soit vraiment conscient, d'autant qu'il me dit conduire depuis plus de 25 ans, ce qui me surprend de la part d'un homme qui n'en a pas quarante. 

Je suis donc satisfait d'avoir enfin pu "m'entretenir" avec un cinglé de la route puisque c'est dans cette catégorie que je le classe.

Dès lors qu'on s'amuse d'une réflexion ouvrant sur la sécurité avec une telle désinvolture affligeante, je me dis que cet irresponsable a obtenu son permis de conduire sur Internet bien que s'il l'a depuis 25 ans la pratique est douteuse.

Où alors il a oublié que conduire c'est d'abord se conduire mais ça échappe à beaucoup de monde

N'ayant aucun pouvoir dans quelle qu'institution que ce soit je suis reparti avec l'intime conviction qu'il n'en n'a strictement rien à branler et qu'il continuera à emprunter ce sens interdit comme s'il était seul au monde, comme beaucoup.

Les morts sur la route de ces derniers jours ne doivent pas non plus l'interpeler, après tout, ce ne sont que les autres. 

A mon avis il doit encore se demander qui est ce connard qui ose venir lui "demander" des comptes sur son attitude et dans sa boutique, parce que le connard, à ses yeux, c'est moi.

Je n'ai pas le droit de le mentionner ?

Je ne le dénonce pas aux autorités, je fais juste état d'un fait divers dans lequel je suis impliqué, ce à quoi sert aussi mon blog.

A-t-il le droit de mettre en danger la vie des autres !

Ah si j'avais une responsabilité en cette ville !!!

 

Briançon, navrantes anecdotes.
Briançon, navrantes anecdotes.
Briançon, navrantes anecdotes.
Briançon, navrantes anecdotes.
Briançon, navrantes anecdotes.

Et ceux-là ?

Ce sont les mêmes dans un genre différent.

Le comportement d'un individu c'est ce qu'il laisse paraitre à travers la façon de se conduire, dans tous les sens du terme.

Il y a fort à parier que ces gens sont aussi ceux qui s'insurgent des limitations de vitesse, sans grand effet puisque qu'ils s'en exonèrent, contre les contrôles de police, contre les PV qu'ils trouvent abusifs, alors que ce sont justement leurs comportements répétés qui amènent aux mesures prises par les autorités.

Dans la majorité des cas on pourra constater que ceux qui se répondent d'une raison sociale se permettent des écarts, se retranchant derrière leur raison sociale, alors si en plus ça touche, de près ou de loin, le domaine médical, alors là c'est presque un passe-droit, comme "Médical Izoard", ou ces livreurs de médicaments en pharmacie, ou ces "ambulanciers" en VSL, ou ces artisans divers se figurant que, puisque connus, ils s'arrogent des écarts pensant peut-être faire jouer quelques influences auprès d"élus, etc.. 

Ces raisons sociales qui donnent à certains des ailes qui sont dangereuses pour les autres. 

J'en connais, que je tairais bien sûr, qui se targuent de faire à peu près ce qu'ils veulent parce qu'ils connaissent untel ou untel, à croire que la réglementation n'a pour eux qu'une valeur symbolique, ils excluent complètement le côté protecteur de la réglementation en la transformant en contrainte qui les défrisent, donc ils s'en foutent. 

Quand l'accident arrive, on cherche des témoins, on cherche des explications, on minimise les faits à mesure que le temps passe, on trouve des prétextes et des excuses, finalement pour un mort c'est six mois de suspension de permis et quelques centaines d'euros d'amende et c'est reparti pour un tour parce qu'un boulon restera un boulon. 

Ce "gamin" qui a tué une briançonnaise à la sortie d'une boite de nuit, pour moi volontairement mais je ne suis pas Juge, il a pris dix ans, beaucoup pour certains, trop peu pour d'autres, la victime à pris "perpette". 

Il ressortira, il reconduira, comment ? 

Ce qui est grave, c'est que ceux qui se comportent comme des salopards minimisent leurs actes en les banalisant, c'est ce qu'aucune limitation de vitesse ne changera.

Je suis sûr d'une chose, si un de mes proches est victime d'un de ces inconscients salopards, je me charge de ce dernier, je l'handicape à vie, je le rends paraplégique même si je vais en taule, sur un fauteuil roulant il aura le temps de réfléchir et il pourra emprunter les sens interdits, griller les feux rouges, ne pas respecter les stops et priorités, il ne pourra plus rouler comme un fou, faire des queues de poissons, doubler sans visibilité, etc..

On a tous un fils, une fille, un parent, un ami, qui tous les jours est à la merci des irresponsables, ça n'arrive pas qu'aux autres.

Bonne journée à tous et à très bientôt. 

 

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Publié dans Briançon

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