Briançon pur jus
La force des élus c'est la faiblesse des administrés
Rentrée politique.
Je me demande si la politisation d'une gestion est utile au fonctionnement d'une ville, ce genre d'argument on peut le comprendre d'un chef de parti, à la rigueur d'un chef d'État qui se répond d'une politique encore que la politique d'un chef d'État soit préférentielle à une catégorie d'électeurs laissant entendre qu'on néglige les autres.
Mais comme la politique municipale s'appuie sur une politique politicienne il est logique de considérer que la population soit considérée de la même façon, les bons administrés, ceux qui encensent, qui adulent même si ce qui est entrepris n'est pas correct à la gestion d'une ville.
Et puis les autres, la quantité négligeable même si l'élu l'est avec une minorité calculée sur le nombre d''inscrit, mais il faut savoir que les élus ne le sont que grâce aux abstentionnistes.
M le Maire de Briançon n'y échappe pas et s'il a été élu c'est parce qu'il y a la crise politico-sanitaire bidon, et aussi par l'appel que j'ai induit pour favoriser son élection par les sympathisants du RN, puis le désordre social de son prédécesseur qui s'est acoquiné d'un "gamin" un peu puéril pour former une équipe contre nature, on ne va pas y revenir.
Donc M le Maire rassemble ses sympathisants par une bouffe collective qui sera l'occasion de parler politique mais pas gestion municipale.
Bien entendu son invitation payante est générale, ce qui laisserait entendre que tout le monde peut y aller mais sachant que ceux qui ne sont pas de son bord risquent de se retrouver mis à l'écart (j'en ai fait l'expérience durant une de ses campagnes) si c'est pour bouffer froid la soupe à la grimace autant se payer un restaurant encore qu'il faille s'être plié aux contraintes politiques nationales qui séparent les bons français des mauvais, à vous de choisir lesquels sont les bons et lesquels sont les mauvais.
En fait l'unité d'une ville, d'une nation, ne tient que par la généralisation fiscale qui là ne tient pas compte du particularisme de chacun puisque pour payer des impôts il n'y a pas besoin de pass-sanitaire ni de test PCR.
Sachant que "d'acheter" les médias locaux sert aussi une cause politique partisane, qui écarte la politique de fonctionnement d'une ville, on va encore avoir droit à un bilan idyllique et au discourt de confort qui fait l'image d'un personnage.
Le précédent maire adorait parader en première page des journaux, même s'il est utile de faire savoir ce qui est utile à la société il est aussi de bon ton de se préoccuper de ce qui ne va pas, mais ce n'est pas porteur.
Les promesses récentes du candidat Murgiat" laissaient entendre que la priorité serait l'urgent, la propreté et l'ordre.
Je reconnait que depuis un an l'ordre est positif, on ne voit presque plus de zonards en ville, la propreté pourrait être positive s'il n'y avait des préférences prioritaires sur les oublis, volontaires ou non.
Vieille ville etc..
Une barrière qui est là depuis des semaines, j'ignore si ça sert à quelque-chose mais en matière d'accueil touristique il y a mieux à voir, admettant qu'elle soit utile au point de rester à demeure son "rangement" dans un endroit touristiquement moins "stratégique" serait une avancée, déjà que cette réserve d'indiens est délaissée malgré des animations couteuses en rajouter n'est pas porteur.
Il est vrai que mes déplacements en cet endroit ne se font pas aux heures préférentielles d'animation, j'y vais quand il y a peu de monde et quand tout est fermé, c'est-à-dire souvent, avant 9h00 et après 18h00 puisque payer pour circuler dans la ville où on habite c'est le paradoxe français de la taxe obligatoire quoi qu'on fasse.
La seconde photo c'est un des arrêts de bus de la ville - sauf si on considère certains secteurs comme non administratif - où la merde est l'image du secteur concerné, là ou les services techniques ne vont jamais, mais comme à Briançon on ne sait pas trop ce qui est du ressort de la ville, de la CCB ou du département, se défausser de responsabilités en avançant cet argument permet de zapper ce qui coute en personnel et en équipement.
Cet endroit je l'ai signalé directement à la plus haute instance de la ville, depuis plusieurs mois, avec photos à l'appui, il doit y avoir des parasites sur les ondes Internet qui filtrent ce qui ne doit pas être pris en compte, les emmerdeurs de la ville on les évite parce que ça fait désordre de pointer ce qui ne va pas, d'ailleurs les briançonnais constatent qu'aucun média local ne fait état du sujet, la merde sur les journaux ou à la télé on la laisse pour ceux qui doivent y vivre puisqu'on l'entretien durablement.
Sauf erreur pendant sa campagne électorale le candidat Murgia a souligné que les graffitis en ville se serait terminé, c'est une de mes priorités a-t-il martelé, comme d'autres priorités qui sont devenues moins prioritaires passant après des priorités secondaires moins importantes mais que certains "clients" préférentiels, dont des élus, ont fait passer en priorité.
Ce qui fait que ce qu'attendent depuis plus d'une décennie les briançonnais de base, ceux qui n'intéressent pas les élus - sauf pour les élections et les impôts - ne sera pris en compte superficiellement que quelques semaines avant les prochaines échéances électorales, Mme Daerden m'avait sorti cette litanie en 2009 arguant qu'il y avait jusqu'à la fin du mandat pour agir même si ce que j'avançais n'a jamais été considéré, ce qui ne m'étonne pas quand des élus sont instruits de n'écouter que ceux qui sont intéressants, cités plus avant dans cette page.
La photo de cette armoire électrique le long de la Durance, rue de la Soie, est comme ça depuis plus de dix ans, je pense que l'éloignement de la chaussée, par rapport à l'endroit, est trop important pour que tous ceux qui sont concernés ne s'en rendent pas compte.
C'est un infime détail parmis des centaines d'autres dans cette ville mais le particularisme de possession fait que le secteur privé n'est pas considéré, même si tout le monde en dépend.
Insoluble ou dédain ?
Déjà avoir installé des moloks puants à cet endroit c'était à coup sûr une colossale erreur, ce n'est que déplacer la pestilence de la porte d'Embrun, que je dénonçais, pour la reproduire là où justement il fallait soigner l'image de la vieille ville, une connerie pareille ça relève de l'incompétence totale, il y a largement la place sur le Champ de Mars - là où on a placé les vélos géants - pour satisfaire tout le monde tout en gardant de la vieille ville une image plus acceptable.
Cacher c'est bien, sauf que ça cache aussi la merde alors on en profite pour l'entasser puisque ça ne se voit pas.
Par contre ça se sent, d'autant que les "jus" de chaussettes géantes imbibent le revêtement très très dégradé de cet endroit le plus en vue dès qu'on entre en vieille ville. J'ignore si les récentes festivités, où l'obligation d'appartenir à la catégorie autorisé est indispensable, se sont déroulées proche de cette pestilence mais franchement il n'y a pas de quoi parader, faire visiter la vieille ville si d'entrée le premier spectacle qu'on découvre depuis la porte Dauphine ressemble à une benne à ordures.
Ce serait une priorité.
Être ou ne pas être ?
Telle est la question. Un emplacement handicapé dans ces conditions ça relève du cynisme, parce que je me dis qu'un handicapé qui doit circuler sur une chaussée dans cet état il fallait bien un marquage au sol pour lui choisir le bon emplacement.
En fauteuil ou en béquilles la mission devient hasardeuse, déjà que les gens valides sont obligés de slalomer pour éviter ce cirque honteux d'abandon, imaginez un instant un équipement spécialisé pour personne paraplégique.
Ma foi ça ne fait pas tout-à-fait un demi siècle que cette "avenue" a été refaite, même les gens des temps passés n'auraient pas laissé une telle merde visuelle.
Une honte de faire visiter une ville dans cet état. C'est ça l'image de Briançon ville Historique ?
On peut alors comprendre.
Il est en effet plus prudent d'effectuer une visite imagée qu'un parcours hasardeux et dangereux pour les chevilles et repoussant pour les narines.
Les touristes le disent, "votre ville est sale" ou "votre ville est triste", etc.. Mais les élus n'entendent pas les touristes, on se contente de les plumer.
Le journal local fait parfois des articles du PGHM allant au secours des chevilles foulées en haute montagne, mais il évite les sujets qui en sont la cause, souvent les infrastructures défaillantes, comme Madame la Préfète qui demande de partager la route sans envisager de faire en sorte que ce soit possible, une page à venir.
Là, en photo sur une allée refaite par la précédente municipalité, c'est plus sécurisant et puis ça ne sent pas mauvais.
Pourtant !
Graphisme débilisant.
Maintenant, venant "d'artistes" de rue débiles, on ne peut que se poser des questions sur la campagne anti-graffitis d'avant élections municipales, sauf erreur cet étalage de clichés est du ressort de l'actuelle municipalité, je peux comprendre que ça revienne moins cher que de remettre de l'ordre sanitaire en vieille ville mais ça offre des supports de choix pour que les désœuvrés assistés puissent étaler la connerie humaine aux yeux de tous.
Pour la "campagne" anti-pass sauvage récente le maire à été plus réactif.
Décidément la bataille touristique n'est pas gagnée, je doute que de constater ces navrances, qui s'amplifient d'année en année, attirent les visiteurs, il y a mieux à voir ailleurs et pour moins cher.
Peu de gens font état des misères briançonnaises, ceux qui se manifestent on les étouffe, d'autres adulent béatement ceux qui les écrasent, puis la majorité ne dit rien parce que de toute façon quoi qu'on dise rien ne change.
La force des élus c'est la faiblesse des administrés, la dispersion est la cause de l'inefficacité, quand les gens veulent se rassembler on leur envoi les forces de l'ordre, quand ils parviennent à se rassembler on les encadre.
Kermesses revendicatives.
Maintenant je me dis qu'un peuple devenu servile qui s'amuse à amuser les dirigeants, entourés d'un cordon de sécurité comme des moutons par les chiens, il est logique que rien n'aboutisse, localement ou généralement.
Quand on veut obtenir quelque chose c'est fermement, dans la continuité, pas par un carnaval hebdomadaire : en Mai 1968 c'était autre chose, mais à cette époque le peuple était libre, pas submergé de dettes, pas contraint à la menace de chantage à l'emploi, en un mois ça a été réglé. Si aujourd'hui nous en sommes là c'est parce que depuis Mitterrand les français sont devenus larves et dociles, même en gueulant par des chansons une fois par semaine.
La force des puissants c'est la faiblesse des populations.
La faiblesse des peuples c'est le début de la tyrannie.
Bonne soirée à tous en attendant une suite.
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